Présentation de Tharane Dolgine

Nom et prénom

Nom : Dolgine
Prénom : Tharena
Âge : La quarantaine avancée, ce qui correspond à une petite trentaine humaine.
Date de naissance : Fin de l'hiver
Monde d'origine : Maggya
Métier : Mercenaire (Uniquement auprès des alliés de la montagne sur Maggya, puis pour l'U.R. lorsque l'occasion se présentera.)
Race : Naine

Physique (On ne rit pas.)

En tant que naine, la première particularité quant à son physique serait l'absence de barbe. Le fréquent contact avec la lumière du jour n'a pas affecté sa couleur de peau, les nains étant pourtant assez sensible à celle-ci. Ses cheveux noirs sont la plupart du temps simplement repoussés en arrière, mais elle sait en faire bon usage quand le besoin s'en fait sentir (et pas autrement, la coquetterie n'est guère encouragée dans la société naine). Elle porte en guise de boucle d'oreilles une vis sur son oreille gauche, donnée par un grand-père qui pensait avoir trouvé un véritable bijou ; c'est également ce que pense Tharena, aujourd'hui encore.
De taille moyenne pour une naine, ses bras n'ont en revanche rien à envier d'un guerrier nain, puisqu'elle a suivie le cursus guerrier nain le plus strict. Elle porte dès qu'elle le peut les vêtements en fourrure qu'elle portait à son départ (mais sait s'en débarrasser si l'univers qu'elle traverse le requiert) et ne rate jamais une occasion de sortir sa hache Salzébas, bien le plus cher qu'elle a : son père, tantôt par le tranchant et tantôt par la manche, a occis bien plus de kobolds et autres envahisseurs que quiconque.
Enfin, elle semble avoir pris un certain goût pour la manucure, bien qu'elle le niera si vous abordez le sujet.

Caractère

Par le fait même de son parcours et de son arrivée jusqu'ici, Tharena est plutôt sympathique, ce qui étonnera ceux qui ont déjà eut affaires aux nains. Elle s'accordera à ne pas prendre parti dans les disputes entre plusieurs personnes qu'elle ne souhaite pas blesser, mais arrivera à toute vitesse accompagnée de Salzébas pour aider par le fer et par la langue ceux qui lui sont chers.
Il est aisé de gagner son affection : complimentez-la. Évoquez l'absence de barbe si vous êtes familiers des nains, proposez-lui un bras de fer et gagnez si vous en avez la force et l'audace, insistez du regard sur ses vêtements de fourrure, donnez-lui à boire (Rien de sucré. Non, vraiment.) ou innovez ! En revanche, pas si dupe, elle ne fait pas vraiment encore confiance à quiconque. Peut-être qu'écouter son histoire vous rapprochera d'elle. En dehors de ça, elle adore parler, et sachez que faire des blagues des plus douteuses même si l'ambiance ne s'y prête pas et donner des surnoms qu'elle seule utilise fait partie de ses habitudes. Son passé de mercenaire pour des races ne pratiquant pas sa langue natale lui donne une facilité déconcertante quant à l'apprentissage des autres langues, et à comprendre si un étranger dont elle ne parle pas la langue agit comme ami ou ennemi (elle n'est pas omnisciente pour autant, si l'étranger veut paraître ami, elle le considérera comme un ami.).

Histoire

Le registre que possède l'U.R. sur Tharena n'est pas des plus éloquents : il y est inscrit qu'elle est interdite de séjour à Maggya pour sa propre sécurité. Rien de plus. Pour en apprendre davantage sur elle, il faudrait se rendre dans les Rocheuses, sur Maggya . Mais, prononcer son nom dans cette pâle copie de la capitale naine qu'elle était il y a de ça encore 20 ans implique de finir pourchassé par la patrouille naine qui vous ouïra. Alors, esquinté et insulté, si ce n'est même blessé (vous saurez apprécier l'efficacité d'une arbalète entre les mains d'un nain), vous vous tournerez peut-être vers la première intéressée.

Et elle vous racontera.

Elle se présentera comme la fille d'un père guerrier du nom de Korb Brogek, qui a brillé au combat jusqu'à son dernier souffle rendu au milieu des siens, et d'une mère noble, en l’occurrence Filina Dolgine, ayant souhaité un fils des plus forts, pouvant devenir roi, mais qui est morte durant l'accouchement de sa seconde fille. Sa petite sœur Korbane se considérera toujours comme la responsable du décès de leur mère, et Tharena ne réussira jamais à ôter ce poids de ses épaules.
En l'absence de leur mère, leur père fait ce qu'il juge le mieux pour sa défunte femme et ses filles : il leur fait suivre l'entrainement militaire que font tous les jeunes nains, mais qui est non pas interdit aux naines, mais simplement désapprouvé par la société naine, qui voit en ses femmes davantage le marteau de forgeron et le tablier de cuistot que la hache de bataille. Autant Korbane ne restera pas dans ce cursus, pour la sécurité de tous, autant Tharena aura vite pris le goût de l'effort, du progrès physique et, l'éloignant de la carrière de forgeron, l'amour de sa ville et le goût de la vue d'un adversaire défait. Sur son lit de mort, Dolgin lui fit savoir son espoir de la voir devenir la première reine naine. A titre posthume, on lui donna le nom de "Protecteur brisé".

Pour fêter ses trente ans, Korbane, qui avait depuis choisit d'embrasser la profession de juge, choisit de faire une soirée entre sœurs. Lorsque Tharena arriva chez Korbane, elle ne trouva que le cadavre de sa sœur. Elle était suivi de près par une patrouille, à qui on avait rapporté le meurtre d'une femme par une autre. Ce qui suivit fut des plus rapides : le nouveau juge Tarkok Bolin, que l'on nommait "La dent magnanime", (Tharena l'avait reconnu pour avoir été amoureux de Korbane mais éconduit) considéra les faits suffisants pour prouver le meurtre. Il voulut instaurer une nouvelle forme d'exil : puisque Tharena était en terrain relativement allié au sein de la montagne, elle le sera sans doute moins dans un autre monde. Il voulu ainsi l'envoyer dans le Link, mais sa démarche fut refusée par l'U.R. : errer dans un autre monde n'est pas une condamnation, et un autre monde n'a pas à souffrir d'une meurtrière.

Par rapport à la nuit qui suivit, Tharena évoquera à ce sujet une douleur intense sur le dessus du crâne durant son sommeil. Le sol, à son réveil, était différent de celui qu'elle avait quitté. Celui-là était froid, et d'un toucher qu'elle ne connaissait pas. Elle se leva et hurla : la lueur de cet endroit était agressive, et il n'y avait nulle odeur qui parvenait à ses narines, si ce n'est la sienne. Son cri attira des hommes, et l'un d'eux jura ; il s'agissait d'un des gardiens qui avait refusé la forme de sa condamnation. Après avoir été entendue par le responsable du portail des rocheuses, celui-ci déclara que Tharena était libre de choisir le monde dans lequel elle ira, mais qu'elle ne pourrait pas retourner sur Maggya, du moins dans les rocheuses : le juge Tarlok offrait une récompense pour sa tête, mais en nain digne de ce nom, il ne pousserait sans doute pas les recherches hors de la montagne. En d'autres termes, celui qui l'avait emmenée ici pouvait être aussi bien ami qu'ennemi. Elle trouva alors dans sa poche une pièce : sur une face était inscrite "Technologia" et l'autre "Univers". De dépit, elle lança la pièce. Technologia.

Le ciel jonché de véhicules en tout genre ne vous a pas empêché de suivre cette histoire ; après tout, en intérieur cela ne pose pas tant de problèmes. Que ressentez vous ? De la pitié ? Des doutes sur sa version des faits ? Ou simplement de la fatigue ... (Il faudra songer à désinfecter cette plaie d'ailleurs.) Quoi qu'il en soit, Tharena vous regarde avec insistance. Je crois ... qu'elle attend que vous lui racontiez votre histoire.

Derrière l'écran

Pseudo : Zahato
Âge : 19
Le forum m'a été présenté par une personne schizophrène ne sachant si elle est une petite fille audacieuse ou un vampire séduisant.
Si mon histoire ou autre est décalé par rapport à l'univers, faites le moi savoir j'en prendrai compte et je modifierai !
Pour le reste, c'est ma première expérience de RP en forum, mais je ne demande qu'à en faire !